17 juin 2025
Le NPD se joint aux chefs autochtones de l'Ontario pour s'opposer au projet de loi C-5
OTTAWA - Mardi, la députée néo-démocrate Leah Gazan (Winnipeg-Centre) et la députée néo-démocrate Lori Idlout (Nunavut) se sont solidarisées avec les chefs de l'Ontario pour exiger que le gouvernement libéral cesse d'accélérer son mégaprojet, le projet de loi C-5, sans s'acquitter de ses obligations constitutionnelles envers les peuples autochtones.
« Le projet de loi C-5 confère aux ministres des pouvoirs extrêmement étendus leur permettant de définir arbitrairement l'« intérêt national », de contourner l'État de droit et de porter atteinte aux droits de la personne », a déclaré Mme Gazan. « Cela permettrait aux ministres de violer leur obligation constitutionnelle d'obtenir le consentement libre, préalable et éclairé (CLPI) des peuples autochtones, d'ignorer les lois essentielles sur la protection de l'environnement et de passer outre les réglementations fédérales en matière de santé et de sécurité, ce qui mettrait les travailleuses et travailleurs en danger. »
La semaine dernière, les libéraux ont déposé une motion visant à accélérer l'adoption du projet de loi C-5, une initiative soutenue par les conservateurs. Malgré les critiques formulées par un certain nombre de détenteurs de droits autochtones et de groupes de défense de l'environnement et de la santé, les libéraux n'ont consacré qu'une journée à la consultation de témoins experts sur le projet de loi et se sont engagés à l'adopter d'ici la fête du Canada.
« En faisant adopter ce projet de loi à toute vitesse par le Parlement et en omettant de consulter les groupes touchés, les libéraux violent le processus démocratique et adoptent le même type d'autoritarisme que celui que nous observons sous Trump », a déclaré Mme Gazan. « Le NPD soutient le développement économique et la création de bons emplois, mais ce n'est pas ce que fait ce projet de loi. Au lieu de cela, il signifierait plus de batailles judiciaires interminables, plus d'événements météorologiques extrêmes et plus de travailleuses et travailleurs mis en danger par des risques évitables en matière de sécurité au travail. »